Ombres et vapeurs

Crédit : Aghiles Azzoug

Dans les vapeurs acres d'un vieux poste à galène, 
Brûlé de fulgurance par l incendiaire Mersenne,
On sent la vérité prédite par l État,
Oh journal officiel parlé de ce temps là !

Cette vérité Seigneur a pu conduire l'enfer
Sur notre terre aimée aux amers temps d'hier.
Mais la vérité simple avait don de mater, 
Les passions de ces foules à l'esprit délétère.

J"aime fort la vérité mais se peut elle connaître,
Par l'esprit limité des moutons que des reitres ,
En pasteurs défroqués ont conduit d'un ego, 
Avide de richesse matérielle et de veaux?

Non le temps est vital pour connaître méditer,
Et cheminer lentement vers le monde des Idées. 
Ce temps nous est perdu sacrifié dans la quête,
Des foules sentimentales qu on a plus éduqué. 

Alors que faut il faire des pauvres Antigone
Qui a hurler pour tout font des gueulements pour rien
Finissent massacrés comme  Grecs chez les Cicones
Par l hubris  terrible dont ils demeurent sereins?

Je me fais donc Créon fasse aux hideuses castes.
Un imbécile heureux? Bien sûr bonnes gens ! Baste !
Que ces hordes gueulardes qui m'enflamment la bile
M'adoubent oui je prends rang auprès du grand Bourvil

Il faut me faire cela, lubrique et populaire
Pour que pour ces esprits je puisse un jour bien plaire
Mais au summum certain du sinistre théâtre
Je déchirerai la pourpre fracasserai l'albatre

La fête est terminée et Plaudite cives
Vous avez désiré me flinguer ma jeunesse
Mais souffrez mon mépris et goûtez la pitié
Que vous aurez sûrement du bout de mon épée

Face aux foules déchaînées je me lève me lance
Par les mots,lâcheté ou preuve de sapience?
Je laisse aux objets ivres de mes éructations, 
Le soin de décider. Donnez moi cents gascons - Cela n'est pas assez !